vendredi 30 septembre 2016

Les Outrepasseurs, tome 1 : Les héritiers

Auteur : Cindy van Wilder
Editeur : Gulf Stream
Parution : 13 février 2014
Pages : 347

Résumé :


-Jure-moi fidélité et je te protégerai. Nous le ferons tous.

- Nous ?

- Les Outrepasseurs. Tous ceux qui portent la Marque. Regarde ces jeunes gens. Voilà ta seule famille, à présent. Vous combattrez ensemble. (Il baissa le ton de sa voix.) Nos adversaires ne s’arrêteront jamais. Les fés nous pourchassent depuis huit siècles. Une éternité pour nous. Un instant pour eux. »

Peter, un adolescent sans histoire, échappe de justesse à un attentat et découvre que l’attaque le visait personnellement. Emmené à Lion House, la résidence d’un mystérieux Noble, il fait connaissance avec les membres d’une société secrète qui lutte depuis des siècles contre les fés : les Outrepasseurs. Les révélations de ces derniers vont changer le cours de sa vie…


Mon avis :

Je ne fais rien comme tout le monde. Si, si, vous pouvez le dire.

Pourquoi ? Simplement parce que je n'ai pas suivi la chronologie des écrits de Cindy van Wilder, j'ai d'abord lu (l'excellent) Memorex, sorti cette année, avant ce premier tome des Outrepasseurs, sorti en 2014. Bon, ce n'est pas très grave non plus.

Ce premier livre de la saga est d'un genre particulier : il nous offre une histoire dans une histoire. Au départ, nous suivons Peter, un jeune garçon vivant dans un quartier cossu de Londres, Hampstead. Adepte de football, il n'a cependant jamais excellé, jusqu'à tout récemment, où il s'est mis à accomplir des prouesses à ce sport, pour son plus grand bonheur. Sa vie change lors d'un soir où il se fait attaquer par des molosses, qui se mettent en fuite face à sa mère, transformée en... renard ! De fil en aiguille, sa mère l'emmène à la résidence de Noble où il fait la connaissance de onze autres enfants.
Ils sont tous emmenés à une piscine dans laquelle ils doivent plonger, pour ensuite être confrontés à des créatures marines qui vont, à chaque plongée, leur dévoiler un pan de la vie de leurs ancêtres, en 1206.

J'ai adoré ce concept d'histoire au creux de l'histoire principale. Un petit village habituellement sans histoire, une petite troupe de personnages qui se dévoile au fil des pages et qui vont être confrontés à des fées. Non non non, pas ces gentilles fées de chez Disney, que nenni ! Je parle bien de fées sombres, cruelles, même démoniaques, menées par Le Chasseur, qui a jeté son dévolu sur Arnaut, fils de paysan qui rêve de partir, au grand dam de son père. Et c'est là que, si je puis dire, la magie opère. Ce retour dans le passé occupe la majorité du livre et m'a emporté sans que je n'ai rien vu venir. Cette histoire prend bien le temps de nous présenter les personnages et la situation, et une fois que tout est clair, hop! Tout s'enchaîne, les pages se tournent, les mots défilent et l'aventure prend une tournure fantastique, à l'allure d'un conte qui aurait bravé le fil des ans. 

L'histoire principale ne manque bien entendu pas d'intérêt, même si j'aurais aimé en savoir plus sur les Outrepasseurs. Je ne doute pas que les suites nous en apprendront davantage. Peter fait ici plutôt figure de personnage auquel le lecteur va se rattacher, étant donné qu'on découvre les événements par son regard.

Et je ne peux tarir d'éloges quant à l'écriture de Cindy van Wilder. Élégante, envoûtante, féérique mais parfois aussi cruelle, elle fait vivre à ses lecteurs quelque chose de prenant, si bien que j'ai eu du mal à lâcher ma lecture. Et je me dois de dire que j'adore les clins d'oeil au Roman de Renart !

Oh, et que dire de l'objet livre lui-même ? Il est tout simplement superbe, avec ses dorures et la couverture avec une fenêtre donnant sur un décor assez joli.

Cindy nous plonge dans un univers extraordinaire, avec des éléments fantastiques comme je les adore, de la magie et cet aspect "conte" digne des frères Grimm pour le coté magique et cruel à la fois. Je le dis encore : ce livre est fantastique. Foncez dessus.

J'applique le tampon "coup de coeur" !



Petit bonus, un dessin réalisé à l'encre, un portrait de Peter. Croquis à la base, et puis l'encre s'est imposée :)


jeudi 29 septembre 2016

Le mari de mon frère, tome 1

Auteur : Gengoroh Tagame
Editeur : Akata
Parution : 8 septembre 2016
Pages : 176

Résumé :

Yaichi élève seul sa fille. Mais un jour, son quotidien va être perturbé… Perturbé par l'arrivée de Mike Flanagan dans sa vie. Ce Canadien n'est autre que le mari de son frère jumeau… Suite au décès de ce dernier, Mike est venu au Japon, pour réaliser un voyage identitaire dans la patrie de l'homme qu'il aimait. Yaichi n'a pas alors d'autre choix que d'accueillir chez lui ce beau-frère homosexuel, vis-à-vis de qui il ne sait pas comment il doit se comporter. Mais ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants ? Peut-être que Kana, avec son regard de petite fille, saura lui donner les bonnes réponses…

Mon avis :

Voici un manga que je ne connaissais pas mais qui a attiré mon attention sur son présentoir. De type Seinen (pour jeunes adultes), il abordera le délicat sujet de l'homosexualité. Attention, ce n'est pas un manga érotique ou pornographique pour autant !

L'histoire se passe au Japon, chez Yaichi, père célibataire, et sa fille Kana. Leur routine sera chamboulée quand arrive Mike, Canadien de son état et mari du frère jumeau de Yaichi. Celui-ci étant décédé, Mike a souhaité venir au Japon pour en apprendre davantage sur les racines de son défunt époux, provoquant chez Yaichi un sentiment de gêne par rapport à cet homme qu'il n'avait jamais rencontré, et gay de surcroît !

 Comme je l'ai mentionné, la thématique de l'homosexualité est délicate mais l'auteur s'en sort à merveille, la traitant de façon juste et intelligente. D'ailleurs, il a glissé entre certains chapitres des "points culture gay", qui vous renseigneront notamment sur le symbole du triangle rose inversé.

Du coté des personnages, nous avons donc Mike, grand nounours otaku qui effectue là un voyage des plus bouleversants, en quête de l'histoire de son mari, tout en résidant chez le frère jumeau de celui-ci, une épreuve qu'il essaie de surmonter tant bien que mal. Kana quant à elle, se découvre un "oncle" et accueille avec joie ce nouveau venu dans son cercle familial, tout en étant une enfant, avec les questions parfois maladroites que cela implique. Quant à Yaichi, il a du mal à se faire à son invité et sa sexualité. Certaines questions lui brûlent les lèvres, mais aussi des propos plus blessants, en partie influencés par sa vision très carrée du mariage. La présence de Mike va petit à petit l'aider à comprendre certaines choses sur l'homosexualité, mais aussi sur la vie qu'a eu son frère lorsqu'il a déménagé au Canada et dont il n'a plus eu de nouvelles jusqu'à sa mort. L'un est donc un nounours parfois expansif, l'autre est plus réservé, une recette qui a souvent fait ses preuves.


 Je vais aussi parler des dessins, qui sont propres et soignés, assez expressifs (mention pour la petite Kana qui a des expressions très mignonnes) et agréables ) l’œil. L'auteur a beaucoup officié dans des revues érotiques et ça se ressent parfois sur la façon dont sont dessinés les corps, sans jamais dépasser certaines limites, pour nous offrir des illustrations qui correspondent parfaitement à ce manga.

Les éditions Akata nous permettent de découvrir une nouvelle série touchante et très intéressante. Ce premier tome se classe aisément dans mes plus belles découvertes de cette année 2016, et je ne manquerai pas de lire la suite dès qu'elle sortira !

mercredi 28 septembre 2016

Swap Animaux à poils et à plumes


Bonjour, chers pandas ! Nous nous retrouvons aujourd'hui car j'ai participé au swap ayant pour thème "Les animaux à poils et plumes" sur le forum de Livraddict organisé par Du Calme Lucette. Ma partenaire de swap se nomme Gamellle et m'a donc fait parvenir un bien joli colis. Mais avant de vous le présenter, un petit résumé du swap :

Qu’est-ce que le colis doit contenir ?
Chaque colis doit contenir :
- 2 livres issus de la wishlist de votre binôme rappelant ce thème, par la couverture et/ou son contenu
- 2 surprises animales, graouu (objets déco, stylos, papeterie, articles textiles achetés ou confectionnés... et que sais-je !)
- des gourmandises rappelant les animaux par leur forme ou la thématique de l’emballage par exemple
- une carte illustrée / une illustration, sur le thème des animaux biensûr
- un mot ou une lettre pour le côté relationnel

Bonus: si vous possédez un ou des animaux de compagnie et que vous l’avez indiqué dans le questionnaire, votre binôme ajoutera une ou des surprises à leur intention 

Sans plus attendre, place aux images !

D'abord, un aperçu du colis, très prometteur dès l'ouverture.


Voici d'abord une jolie carte avec une photo de crocodile ainsi qu'un marque-page illustré d'une belle chouette, qui vont chacun rejoindre leur collection respective.






Qui dit animaux dit chats (si, si) et Gamellle a pensé à mon duo, avec ces délicieuses croquettes, qu'ils se sont empressés d'engloutir peu après l'ouverture des paquets.





Un peu de papeterie à présent, avec cet adorable stylo au capuchon orné d'un chat noir.





Suivi de deux mignonnes petites peluches de chat et de souris.





Passons au premier livre, Skin Trade de George R.R.Martin, le fameux auteur de Game of Throne. Un écrivain que je n'ai pas encore lu, mais voici donc l'occasion de m'y mettre avec ce livre à la couverture des plus attirante !


Voici un objet que je trouve juste génial : un infuseur à thé Nessie, le célèbre monstre du Loch Ness. L'idée d'avoir la tête de ce monstre dépassant d'une tasse de thé m'amuse beaucoup et je suis déjà fan de cet objet. Une idée du tonnerre !





Gamellle m'a aussi offert un porte-clef (je les collectionne) dragon (je les adore) pour mon plus grand bonheur !


Le second livre du colis est un livre dont j'avais perdu le titre et que je cherchais depuis un moment. Ma chère Gamellle, tu as eu une excellente intuition. J'adore les licornes, et ce livre est sublime !! Voici donc Les mondes de Yaxin.


Et enfin, les gourmandises : des bonbons et des nounours en chocolat... leur destin est scellé, ils n'échapperont pas longtemps à mon estomac :D


Waouh ! Quel beau swap, je ne peux qu'être ravi face à toutes ces belles, et bonnes, choses. Un immense merci à Gamellle pour ces cadeaux, et à Lucette pour l'organisation du swap. Ce fut un plaisir !
 


Pour les curieux, voici le contenu du paquet que j'ai envoyé à Gamellle :



dimanche 25 septembre 2016

Automne

Auteur : Jan Henrik Nielsen
Editeur : Albin Michel Wiz
Parution : 3 janvier 2014
Pages : 330

Résumé :

La Grande Catastrophe a anéanti le monde. Depuis six ans, les plantes, les animaux puis les hommes sont tombés malades. La terre est devenue un endroit toxique et ses habitants vivent reclus, avec des réserves de nourritures. Même l'eau est rare. Deux soeurs, Fride et son aînée, Nanna, habitent dans un bunker sur une toute petite île avec leur père. À la faveur de circonstances exceptionnelles - leur père tombe malade - les filles sont obligées de sortir pour trouver des médicaments. Commence alors un long périple à pied dans un paysage désolé : les rencontres, les peurs, la joie surprenante de voir ce monde qu'elles ne connaissent plus, les rendent plus fortes, avec au bout, l'espoir d'une nouvelle vie...

Mon avis :

Reçu à l'occasion du swap d'automne dernier, ce livre m'a paru idéal pour entrer dans la saison des feuilles mortes et des plaids !

L'aventure se passe ici en Norvège, sur une toute petite île comprenant une maison. Sous cette maison, un bunker dans lequel vivent Fride et sa soeur ainée Nanna, et leur père, depuis six ans. Il se trouve qu'une Grande Catastrophe s'est produite six ans plus tôt, rendant les plantes, les animaux et les humains malades. Les survivants, dont certains, comme les deux fillettes, ont eu la chance de recevoir des médicaments, ont été contraints de se cacher et d'attendre, attendre un espoir, un secours, une solution. Six ans que ces fillettes ne sortent pas, s'occupant avec des jeux ou des cours dispensés par leur père, quand celui-ci ne passe pas son temps à scruter de son téléscope la ville de l'autre coté de la mer, guettant toute lueur d'espoir. Et celui-ci vient à manquer lorsque le père vient à tomber malade, atteint par le mal qui a condamné tant d'autres avant lui. Nanna et Fride doivent alors traverser la mer et aller chercher une réserve de médicaments, cachée dans leur ancien appartement, leur donnant par la même occasion l'opportunité de, peut-être, retrouver une trace de leur mère...

Comme vous l'aurez compris, il s'agit ici d'une dystopie. Le monde est ravagé, quasiment sans vie, l'espoir y est mince. Mais à la différence d'autres ouvrages, nous suivons ici cette catastrophe du point de vue de deux enfants, ces deux fillettes qui ne se rendent pas forcément compte du désastre qui a eu lieu quelques années auparavant. Nous voyageons donc à leur coté tandis qu'elles découvrent, petit à petit, une ville désertée, mais où le danger rôde encore. Nanna, la plus grande, a conservé quelques souvenirs de sa vie d'avant, l'aidant à se situer à certains niveaux et lui donnant l'occasion de pouvoir expliquer à sa petite soeur diverses choses du passé, comme ce qu'est une canette de soda ou lui donnant l'occasion de rêver à ce qu'a pu être un magasin de jouets.

Cette ambiance de fin du monde n'a pas manqué de me plaire, l'exploration de la ville est intéressante et immersive. Je n'ai eu aucun mal à m'imaginer le décor que voyaient ces enfants, ce genre de lieu sans vie, abandonné, qui éveille toujours la curiosité.

Je regrette un peu une certaine sensation de lenteur. Certains passages m'ont en effet semblé longs, en partie parce que l'auteur mettait un peu trop de descriptions, me donnant une impression de remplissage inutile. J'avoue avoir sauté quelques lignes, sans aucun problème de compréhension pour la suite. Il y a aussi le fait que nos héroïnes semblent prendre leur temps, alors qu'elles sont supposées se dépêcher pour ramener des médicaments à leur père. Je peux comprendre certains passages qui étaient plutôt contemplatifs, pour aider à planter le décor, mais au bout d'un moment, je voulais que ça bouge...

Et je trouve que, parfois, elles avaient un peu trop de chance, que certains événements étaient un poil trop pratiques. Je prends l'exemple d'un vieux couple, caché dans la ville, qui les aide alors qu'elles n'ont plus rien à manger, et qui n'est plus mentionné par la suite. Enfin, je n'ai pas réussi à m'attacher aux fillettes, il y avait vraiment cette sensation de détachement, qui m'a un peu sorti de l'histoire, donnant un manque de sensation et de sentiment.

L'idée du roman, en soi, était bonne : une dystopie vue au travers du regard d'enfants. Mais l'auteur ne l'a pas traitée en profondeur, nous offrant un roman un peu lent, sans grande surprise mais nous donnant, quand même, de jolies images d'une Norvège sans vie au fil des pages.

mercredi 21 septembre 2016

Entre mes mains le bonheur se faufile

Auteur : Agnès Martin-Lugand
Editeur : Michel Lafon
Parution : 5 juin 2014
Pages : 336

Résumé :

Depuis l’enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l’aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n’ont toujours vu dans ses ambitions qu’un caprice : les chiffons, ce n’est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l’âme, s’est résignée.
Aujourd’hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s’être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s’ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire…

Portrait d’une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.


Mon avis :

Agnès Martin-Lugand a su me convaincre récemment avec Désolée, je suis attendue et Les gens heureux lisent et boivent du café, et c'est tout naturellement que j'ai acquis ses autres ouvrages. Celui-ci a vite trouvé sa place dans ma PAL de septembre, mais a-t-il répondu à mes attentes ?

Dans cette histoire, nous faisons la connaissance d'Iris, passionnée de couture mais qui n'en a pas fait son métier. Coincée dans un travail qu'elle n'aime pas au sein d'une banque et enlisée dans un mariage avec un médecin qui la délaisse au profit de son travail, la vie d'Iris est assez triste, d'autant que ses propres parents n'ont jamais vu d'un bon oeil son ambition concernant le fil et les aiguilles... au point de lui avoir caché durant des années qu'elle avait été acceptée dans une école renommée ! C'en est trop, et Iris décide de vivre son rêve : elle démissionne et s'en va suivre une formation de couturière à Paris, malgré les doutes de son mari. Elle y rencontrera Marthe, figure d'autorité dans ce cercle fermé de la couture parisienne, qui décidera de la prendre sous son aile. Et puis, il y a le troublant Gabriel, séducteur qui affiche un carnet de conquêtes bien rempli...

Touchante, Iris nous emporte rapidement dans sa vie, d'abord insipide puis chamboulée par le tourbillon parisien. Nous suivons ses déboires, ses premières réussites mais aussi l'évolution de ses sentiments, qu'il s'agisse de l'amour routinier pour son médecin de mari, ou les sentiments contradictoires qu'elle éprouve petit à petit pour Gabriel. Marthe va changer sa vie et sa perception des choses et lui faire découvrir un univers qui lui était jusque là inaccessible, fait de paillettes, de luxe et de commandes à réaliser. Mais toutes ces nouveautés auront-elles un effet purement bénéfique sur elle ?

Une fois de plus, la plume de l'auteure nous envoûte, les pages se tournent vite et l'histoire se construit au fil des mots sans nous laisser de répit. Je regrette juste que certains personnages soient assez clichés, comme Marthe l'excentrique autoritaire, Gabriel le séducteur invétéré ou encore Pierre le médecin débordé. Mais le récit fonctionne quand même.

Agnès Martin-Lugand nous offre ici une jolie histoire de remise en question, de nouveau départ, de changements et de prise de liberté. Une plume toujours aussi efficace et accrocheuse.

lundi 19 septembre 2016

Gardiens des Cités perdues, tome 4 : Les Invisibles

Auteur : Shannon Messenger
Editeur : Lumen
Parution : 2 juin 2016
Pages : 656

Résumé :

Finis les cours à Foxfire et les messages énigmatiques envoyés par le Cygne Noir, Sophie rejoint enfin la mystérieuse organisation clandestine qui lui a fait voir le jour ! Accompagnée de Fitz, Biana, Keefe et Dex, elle quitte les Cités perdues pour Florence, où se trouve le premier indice qui la mènera jusqu’au repaire du Cygne Noir. Là-bas, la jeune fille espère en apprendre plus sur elle-même, mais aussi sur les Invisibles, le groupe de rebelles qui cherche à déstabiliser le monde des elfes.

Pour comprendre l’étrange épidémie qui décime les gnomes, préparer l’évasion de Prentice, prisonnier d’Exil, et affronter la menace grandissante que représentent les ogres, la jeune Télépathe va devoir s’appuyer sur ses camarades et se retenir de foncer tête baissée vers le danger ! D’autant que si de nouveaux alliés apparaissent, des traîtres sortent aussi de l’ombre…


Mon avis :

Attention aux spoilers. Si vous n'avez pas lu les trois premiers opus, arrêtez tout de suite la lecture de cet avis.

J'ai mis un peu plus de temps que d'habitude pour lire ce livre. Non, je ne l'ai pas aimé, je l'ai adoré, il m'a transporté, inquiété, surpris et j'en passe, et j'avais juste envie de le savourer, comme un bonbon qu'on doit laisser fondre.

Sophie et ses amis Fitz, Keefe, Dex et Biana rejoignent finalement les rangs du Cygne Noir, accompagné de Della. Un choix qui s'avère être semblable à un passage à l'âge adulte, car nos jeunes amis vont être confrontés à des épreuves encore plus difficiles que les précédentes, mais ils vont devoir aussi apprendre à travailler en groupe et à en tirer encore plus de force qu'auparavant. Le Cygne Noir y compte bien et leur a d'ailleurs préparé un programme d'entrainement personnalisé, qui permet à chacun de renforcer son talent. Car dehors, les Invisibles rôdent toujours tandis que le sort de Prentice est toujours incertain.

Le monde de Sophie s'enrichit au fil des pages : dans cette aventure, nous en apprenons davantage sur le peuple des gnomes, leur historique et leur lien avec les elfes. Mais les ogres ne sont pas en reste, comme pourront le découvrir les lecteurs de cet opus, qui comprendront mieux aussi les enjeux présents dans la fragile relation entre ce peuple et celui des elfes. Un développement d'univers comme je les aime !


En parlant de développement, je me dois de noter que celui de nos héros est plaisant. Sophie conserve son charme et sa timidité, même si elle devient de plus en plus entreprenante. Keefe révèle enfin les souffrances qu'il a toujours cachées derrière ses pitreries, tout en révélant un coté plus "humain". La confiance et l'esprit de groupe sont présents plus que jamais et bien évidemment, mis à rude épreuve. Et puis, il y a aussi les sentiments, qui évoluent en même temps que grandissent les héros. Bon, je vais chipoter un peu, car certains passages "mais lequel aime-t-elle ?" m'ont un peu agacé, car répétitifs, mais c'est aussi un cliché souvent présent dans ce genre de lecture, et au final ce n'est pas très grave à mes yeux.

"Qu'en est-il du scénario ?", me direz-vous. Je n'ai qu'une chose à dire : il est fantastique. Autant nous obtenons des réponses quant à certaines questions venant des tomes précédents, autant de nouvelles se posent, et je peux vous dire qu'on s'en pose tout au long de la lecture ! Shannon Messenger a cette capacité à distiller les éléments scénaristiques pile au bon moment pour ensuite vous happer dans une intrigue extraordinaire, qui mûrit de plus en plus, à l'image de ses protagonistes. Je voulais savourer ce bouquin, et en même temps j'avais du mal à le poser.

Gardiens des Cités Perdues est une série incroyable, puissante et addictive, et ce quatrième tome le prouve de façon magistrale. Elle est définitivement devenue ma série jeunesse moderne préférée et je ne cesserai pas de la recommander. Attendre le cinquième tome va être très très long !




jeudi 15 septembre 2016

Adulthood is a myth

Auteur : Sarah Andersen
Editeur : Andrew McMeel Publishing
Parution : 2011
Pages : 348

Résumé :

These casually drawn, perfectly on-point comics by the hugely popular young Brooklyn-based artist Sarah Andersen are for the rest of us. They document the wasting of entire beautiful weekends on the internet, the unbearable agony of holding hands on the street with a gorgeous guy, and dreaming all day of getting home and back into pajamas. In other words, the horrors and awkwardnesses of young modern life. Oh and they are totally not autobiographical. At all.
Adulthood Is a Myth presents many fan favorites plus dozens of all-new comics exclusive to this book. Like the work of fellow Millennial authors Allie Brosh, Grace Helbig, and Gemma Correll, Sarah's frankness on personal issues like body image, self-consciousness, introversion, relationships, and the frequency of bra-washing makes her comics highly relatable and deeply hilarious.


Mon avis :

Sarah est une créatrice que je suis depuis quelques temps sur Internet, notamment les réseaux sociaux où elle a acquis une solide réputation et un large public.Le nom ne vous dira peut-être pas grand chose, mais ses planches vous sembleront déjà plus familières.


D'abord, un petit mot sur l'objet livre. Bon déjà, l'impression est nickel, mais en plus, ils ont placé une texture de tissu doux, un peu comme une peluche, sur le titre et les rayures du personnage. ça n'a l'air de rien, mais c'est quelque chose qui le distingue d'une impression classique.

Pour ceux qui ne connaissent pas les histoires de Sarah, il s'agit en général de planches de quelques cases, racontant les déboires de l'héroïne (un avatar de l'auteure, qui jure que ce n'est pas autobiographique...) face à la vie, à l'amour, la solitude, son agoraphobie, ses règles (représentées de façon très mignonnes mais cruelles) et autres situations rocambolesques. Le tout est conté avec beaucoup d'humour, parfois gentil, parfois assez noir mais toujours juste. Plus d'une fois, je me suis dit, à la fin d'une page, "c'est tellement ça".



Question dessin, l'artiste utilise un style simple, à l'image des nombreux comic-strips américains, avec des personnages aux grands yeux leur donnant souvent un coté stupide, qui sert bien le propos.

Et puis en refermant le livre, on se dit surtout que le regard des autres n'a pas d'importance tant qu'on s'accepte soi-même..Et puis, on a envie de tout relire, et de rire à nouveau devant ces gags et se fondre dans l'univers caustique de Sarah Andersen.

Je recommande fortement la lecture de ces histoires. Et si vous ne voulez pas vous risquer sur le livre, vous pouvez aller lire les strips sur le site de l'auteure pour vous faire un meilleur avis.




mercredi 14 septembre 2016

Swap Les couleurs de l'automne avec Emily

Ce qu'il y a parfois de beau avec l'automne, c'est lorsque le matin se lève après une semaine de pluie, de vent et brouillard et que tout l'espace, brutalement, semble se gorger de soleil.” de Victor-Lévy Beaulieu

L'été arrive à sa fin, la belle saison de l'automne nous attend, avec ses couleurs chaudes et ses feuilles qui craquent sous nos pas, et Marine de Livraddict a organisé un swap sur ce thème. Moi qui adore cette saison, je ne pouvais passer à coté de cette opportunité !

Le contenu du colis :
- 2 livres aux couleurs de l'automne (avec le mot automne dans le titre, ou avec un mot représentant l'automne (pomme, poire, figue, châtaigne, noisette ..., ou dont l'histoire se passe en partie en automne, dont la couverture est dans les tons orangé/jaune).
Ces livres peuvent être ou non dans la wish-list du swappé mais essayez de respecter ses goûts littéraires.
- 1 livre pioché dans la wish-list du swappé.
- 1 marque pages (ou plus) sur le thème ou aux couleurs de l'automne (fait main ou acheté)
- 1 surprise sur le thème ou aux couleurs de l'automne (ou plusieurs selon votre budget) (fait main ou acheté)
- 1 petite gourmandise (gâteaux, bonbons ...) et/ou 1 boisson (thé, café, chocolat ... chaud/froid à vous de voir)
Une carte, une lettre ou un petit mot sur le contenu de votre colis !


J'ai donc eu le plaisir de faire cet échange avec Emily. Voici sans plus attendre le colis qu'elle m'a envoyé.






Une carte super jolie et de petites feuilles de saison, voilà qui m'a déjà mis dans l'ambiance de la saison.


Comment ne pas être ravi en voyant tout ça ? Le marque-page est superbe et sera utilisé pour mes lectures de grands formats ; le carnet orange est parfait, on n'en a jamais assez de toute façon ; le livre jeunesse Automne est rempli de superbes photos (je vous en glisserai une plus bas) ; je pense aussi qu'Emily a un don de divination car ça fait quelques jours que je voulais me prendre du chocolat aux noisettes et que j'oubliais ^^ ; et les deux autres livres, Une journée de début d'automne et Automne, me donne très envie de les lire.



Emily, tu as fait preuve de bon goût, tout tout tout me plaît énormément et tu as visé juste ! Merci mille fois :D

Je vous mettrai le lien vers l'article de blog d'Emily dès que je l'ai :)

Pour les curieux, voici le contenu de mon paquet.


vendredi 9 septembre 2016

Jésus m'aime

Auteur : David Safier
Editeur : Pocket
Parution : 2011
Pages : 348

Résumé :

Marie est abonnée aux échecs sentimentaux. Alors qu'elle vient de saboter son premier mariage, elle rencontre un charpentier plein de qualités. Doux, sensible et généreux, Joshua a tout de l'homme idéal. A un détail près : il lui déclare être Jésus. Marie pense tout d'abord avoir une fois de plus affaire à un tordu. Mais il n'est pas donné à tout le monde de marcher sur l'eau...

Mon avis :

Pour celles et ceux qui ne connaissent mon blog que depuis quelques mois, vous devez savoir que David Safier est un auteur qui m'a conquis avec deux romans l'an dernier : Maudit Karma et Le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché. A la fois drôles et bien écrit, je dois dire que ces deux ouvrages figurent parmi mes préférés et j'en ai offert autour de moi. Mais, ne voulant pas risquer une overdose, j'ai préféré repousser la lecture d'un de ses autres romans, jusqu'à cette semaine où l'envie d'une lecture comique se faisait sentir.

Dans Jésus m'aime, l'héroïne se nomme Marie. Le jour de son mariage avec Sven, peu certaine de vouloir finir ses jours avec cet homme, elle refuse de se marier et se voit forcée de retourner vivre chez son père... qui lui annonce qu'il va accueillir une dame qu'il a connue sur un site de rencontre, une certaine Svetlana, après avoir pleuré son amour perdu pendant vingt ans avec la mère de Marie. Ajoutons à cela Kata, la soeur de Marie, artiste lesbienne vivant chez leur père, qui présente des migraines inquiétantes, Kata ayant eu une tumeur à la tête dans le passé... La vie de Marie se voit donc chamboulée en quelques heures. Alors qu'elle tente de se remettre, difficilement, de toutes ces nouvelles, son père lui présente Joshua, un charpentier chargé de travailler sur la toiture de la maison. Etrangement, Marie tombe sous le charme de cet étranger, qui ressemble à Jésus, ce dernier ressemblant à ses yeux à l'un des Bee Gees...

Ne vous y trompez pas : malgré le caractère religieux présent dans l'intrigue et dans le titre, ce livre est à des lieues de prêcher la bonne parole. Au contraire, il s'agit d'une belle comédie qui m'a fait plus d'une fois éclater de rire tant l'humour fait mouche. Certains préceptes de la religion sont tournés et retournés, mais il y a aussi un aspect délirant chez notre héroïne, qui doit jongler entre sa nouvelle vie et certains événements surnaturels qui l'entourent. Marie est une "simple" humaine, ses réactions sont naturelles et certaines de ses réflexions reflètent ce que le lecteur pourrait penser face aux mêmes situations. Joshua, quant à lui, est un personnage au final assez attachant, un peu ingénu, parfois casse-pied avec ses "prêchi-prêcha" mais en quête d'une humanité qui lui a été longuement refusée par son Père. 

David Safier possède décidément un talent pour l'écriture, ses récits sont touchants, tantôt comiques tantôt sérieux, il arrive à nous donner des héros naturels, humains et très attachants. En plus, ce livre est ponctué d'illustrations réalisées par le personnage de Kata, de petits strips d'aspect comique mais au message parfois réaliste. C'est un mélange qui fonctionne, en tout cas sur moi.


C'est un troisième coup de coeur pour cet auteur, un sans faute jusqu'ici. Je possède deux autres de ses romans dans ma PAL, que je lirai très certainement. Quand ? ça, je ne sais pas, je vais peut-être laisser encore un peu de temps entre les deux lectures, pour mieux apprécier le prochain bouquin. En attendant, je ne peux que vous recommander ses ouvrages.

mardi 6 septembre 2016

Rebelle du désert, tome 1

Auteur : Alwyn Hamilton
Editeur : Pocket Jeunesse
Parution : 1 septembre 2016
Pages : 284

Résumé :

Amani veut quitter sa ville, Dustwalk, qui se trouve dans le désert du Miraji, pour découvrir le reste du monde.
Sa rencontre avec Jin, un jeune homme recherché pour trahison, leur permet de fuir la ville et de traverser le désert où vivent des monstres surnaturels. Bientôt, Amani découvre le véritable rôle de Jin dans la guerre contre le Sultan et son fils.
Cette guerre va les rattraper…


Mon avis :

La promesse d'un univers complexe, mystérieux et fantastique, enrichi d'une héroïne forte. Voilà ce qui m'attira vers ce roman, dont j'avais déjà entendu parler dans certaines vidéos de booktubers anglophones.

Amani est une jeune fille vivant dans la ville de Dustwalk, située dans le désert du Miraji. As du pistolet, elle est obligée de se travestir en homme pour participer à des concours de tir et empocher petit à petit une somme d'argent suffisante pour lui permettre de quitter son trou perdu et rejoindre l'une de ces grandes villes dont lui parlait sa défunte mère. Bien vite, la jeune fille se retrouve en fuite avec Jin, accusé de trahison, au dos d'une créature mystique, mi-cheval mi-sable. De là, Amani en apprendra davantage sur le conflit entre le Sultan et son fils, appelé le Prince Rebelle. Elle devra choisir un camp et surtout, démontrer ses prouesses aux yeux d'une société qui, en majorité, ne considère pas les femmes comme des gens dignes d'intérêt.

L'univers de Rebelle du désert est prenant et riche. Vous aimez les contes maghrébins ? Vous aimez tout ce qui touche à la magie, aux Djinns et autres créatures mystiques des sables ? Vous voulez vous évader dans un pays chaud et assez différent de ce que vous avez l'habitude de voir ? Alors ne cherchez pas plus loin et prenez ce livre. Le mythe des Djinns m'a toujours intrigué et je suis content que ce livre l'aborde, légèrement tout en offrant cette patte de fantastique tout au long des pages. Sans parler des quelques autres créatures qu'on aperçoit ça et là dans l'aventure. Là-dessus, je suis conquis.

Mais ce livre propose également des personnages intéressants. Amani est bel et bien une héroïne forte, qui a besoin d'indépendance, et de sortir du carcan de la femme traditionnelle du Miraji. L'auteur n'en fait cependant pas un personnage trop parfait et ses défauts sont également mis en avant, et jouent contre elle. Jin est tout aussi intéressant, à la fois criminel recherché au coeur noble et professeur pour Amani, à qui il enseigne quelques rudiments de langues étrangères à la sienne. Oh, vous vous en doutez, une touche de romance pointe le bout de son nez, mais heureusement elle est assez en retrait et ne monopolise pas l'intrigue. Notre duo va aussi nous permettre de rencontrer des Demdjis, des êtres mi-humains, mi-Djinns, aux pouvoirs parfois curieux. Une belle brochette de personnages donc, sans oublier évidemment les adversaires, qui poseront moult obstacles au cheminement des héros...

Et que dire de l'intrigue ? Hé bien, elle se laisse bien lire, elle nous happe facilement dans cet univers, nous rendant avides d'en savoir toujours plus. Les phases d'action sont légion et s'équilibrent bien avec les phases plus calmes. De plus, l'histoire contient des sous-scénarios intéressants, qui se suivent avec plaisir.

C'est avec regret que j'ai refermé ce livre... car je n'ai pas la suite ! Il me tarde de retrouver les dunes de ce monde et ses légendes. On ressort de ce livre avec du sable plein les cheveux et de la magie dans les yeux. Amani pourrait devenir une héroïne frappante, une nouvelle icône à l'instar de Katniss. Voici encore un coup d'coeur à ajouter à ma liste.


lundi 5 septembre 2016

Tag de la rentrée


C'est la rentrée, et nos amis de chez Pocket Jeunesse nous ont préparé un nouveau tag pour l'occasion.

Le but est simple: citer un livre lu pour chaque proposition. Vous ne pouvez pas répondre 2 fois avec le même livre/la même série. Accordez-vous 1 point par réponse. Quel est votre score ? N'hésitez pas à partager votre sélection avec nous sur les réseaux sociaux!

Hé ben, voyons ça :

 Pouvez-vous citer...

1) Un livre qui se passe dans une école.


La vérité sur Alice, de Jennifer Mathieu sera mon choix. Je ne l'ai pas encore lu, mais je sais que l'intrigue se déroule principalement dans un lycée, se centrant sur les rumeurs concernant ladite Alice...

2) Un livre qui met en scène un professeur que vous aimez.



Je ne sais pas si ça compte comme un professeur, mais l'épouvanteur a un élève à qui il transmet son savoir, et dans le tome que j'ai choisi d'illustrer, le jeune Tom est envoyé chez un autre épouvanteur,  chargé de lui enseigner tout autant de notions et de réflexes dans sa lutte contre l'obscur. Voici ma chronique d'ailleurs.

3) Un livre où le héros rentre dans la vie active.

Ce sera un manga cette fois, avec l'excellente série Bakuman, en 20 tomes. L'histoire porte sur deux personnages, Mashiro l'artiste et Takagi le scénariste, qui s'allient pour créer leurs propres mangas et réaliser leur rêve : avoir une série animée et, pour Mashiro, pouvoir sortir avec Miho qui prêtera alors sa voix à l'un des personnage de sa série. Ils rentrent assez vite dans la vie active avec la publication de leurs divers mangas.

4) Un livre où certaines scènes se passent dans une bibliothèque/une librairie.





Sorti assez récemment aux éditions Lumen, La voleuse de secrets met assez en avant le monde des bibliothèques, avec une touche de mystère.


5) Un livre avec au moins un livre représenté sur la couverture.





Un choix assez facile, avec La bibliothécaire de Gudule. L'histoire nous emmenant dans le monde de la littérature, il eut été dommage qu'au moins un livre n'y figure pas.


6) Le premier livre que vous avez lu/que vous allez lire une fois vos vacances terminées.





Rebelle du désert est le livre que j'ai choisi de lire pour cette rentrée 2016. Vous en retrouverez la chronique sur ce blog assez rapidement car il est assez prenant et passionnant !


7) Un livre 'one shot' de plus de 500 pages.





J'espère ne pas me tromper en citant L'été avant la guerre, mais je pense que c'est bien un one-shot. En tout cas, il dépasse les 600 pages, donc j'ai au moins la moitié de la réponse correcte ^^


8) Un livre que vous avez lu pour l'école et que vous avez aimé.





L'un des rares livres d'école que j'ai aimé lire ! Je me souviens l'avoir commencé sans en attendre grand chose, et j'ai passé mon dimanche dessus à grignoter des cracottes...


9) Un livre avec une belle histoire d'amitiés.





Je ne peux pas passer à coté du fameux Aristote & Dante découvrent les secrets de l'univers, qui nous conte donc une merveilleuse histoire d'amitié entre les deux héros, pleine d'émotion et, simplement, de beauté humaine. Un livre touchant que je recommande. Je vous suggère de lire ma chronique pour plus d'informations.


10) Un livre avec un personnage 'intello'.





Je choisis The memory book car je sais que l'héroïne est un personnage qui bosse dur pour réaliser ses ambitions. (Oui, je sais, encore un que je n'ai pas lu... mais je l'ai, et j'ai l'intention de le lire très vite !)


11) Un livre qui est une réécriture d'un classique.





Comment ne pas citer Cinder, une merveilleuse réécriture de Cendrillon ? Un livre fascinant et une série à suivre. Ma chronique se trouve ici.


12) Un livre qui se déroule au 19e siècle.





Cité 19 de Stéphane Michaka, où le personnage principal se retrouve au 19e siècle, à l'époque de la construction de la Tour Eiffel. A lire bientôt !


13) Un livre avec une carte.





Le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché dispose d'une carte au début, afin de situer les péripéties de notre héroïne. Un livre drôle et palpitant, également sorti en format poche chez Pocket, qui m'a fait passer un moment délicieux de bonne humeur. Ma vach...chronique est par ici.


14) Un livre avec un titre en anglais.





Pour conclure ce tag, je choisis Hunger Games de Suzanne Collins, et plus particulièrement le premier tome, qui m'avait emporté dans une aventure incroyable, que j'ai eu du mal à lacher ! Vous pouvez lire mon avis ici.




 C'est tout pour ce tag. Merci à Pocket Jeunesse et à "Madame la voix" de nous proposer de chouettes défis amusants. 

Et vous, qu'avez-vous répondu ?